Depuis le 4 décembre 2024, la France n’a plus de gouvernement. La France est, paraît-il, et pour le dire poliment, dans la panade. Admettons. Comment en sortir ? C’est simple : en se forgeant un grand dessein, celui que nous impose le spectacle du monde. Car il y a bien pire ailleurs.
Français, préférerions-nous vivre aujourd’hui en Ukraine ? A Gaza ? Au Yémen ? Au Congo ? A la Syrie - en tout cas jusqu’à hier ? Sûrement pas. Alors tirons-en la leçon. Au-delà des charmes et des beautés indéniables de la France, et malgré ses déboires politiques et financiers, qu’est-ce qui nous fait préférer vivre ici plutôt que là ? Quelle est la première, la principale, la plus grande différence entre ces pays et le nôtre ? Ils sont en guerre (ou l’étaient, comme la Syrie) et nous en paix. Du moins pour le moment et sans l’avoir toujours été, loin s’en faut.
La conclusion saute aux yeux. C’est celle qu’Albert Camus énonçait déjà au lendemain d’Hiroshima : « Devant les perspectives terrifiantes qui s’ouvrent à l’humanité, nous apercevons encore mieux que la paix est le seul combat qui vaille d’être mené. Ce n’est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison. »
Voilà le grand dessein qui doit s’emparer de la France et unir les Français. Ils sont déjà au moins 7 sur 10 à le partager. Il suffit que 185 députés et sénateurs sur 925 -beaucoup moins que le nombre de députés requis pour une censure- s’entendent pour signer cette Proposition de Loi déjà disponible :
"Article 1. La France participe à l’abolition des armes nucléaires et radioactives et engage avec l’ensemble des États concernés des négociations visant à établir, ratifier et appliquer un traité d’interdiction et d’élimination complète des armes nucléaires et radioactives, sous un contrôle mutuel et international strict et efficace."
"Article 2 L’article 1 ci-dessus est soumis à l’approbation des Français par référendum, en application de l’Article 11, alinéa 3, de la Constitution."
Le 6 août 2024, des élus du peuple ont adressé au Président de la République cette demande, conforme à l’article VI du Traité de Non-Prolifération (TNP), que la France a signé : "La France doit initier des négociations pour abolir les armes nucléaires et radioactives". Etant restée sans réponse, c’est désormais au Parlement, puis au peuple français, de s’en saisir.
On s’apercevra alors que dénucléariser la France est à la fois un moyen de réduire sa dette financière et écologique… et peut-être de sauver la planète - peut-être, parce que la suite dépendra en partie des peuples et des autres Etats concernés. La France n’a qu’une obligation : provoquer les négociations, puis tout faire pour qu’elles aboutissent. Mais c’est une tâche impérative et salvatrice.
Ses bombes atomiques ne la protègent ni du terrorisme, ni d’une attaque par un autre État nucléaire : les utiliser en premier, comme "ultime avertissement", ou en second comme armes de vengeance, entraînerait une riposte encore pire, voire sa totale destruction... y compris Notre Dame de Paris. Elles n’empêchent aucune guerre. Ce sont des instruments de crimes contre l’humanité, des milliards engloutis pour préparer notre anéantissement dans d’atroces conditions. Elles n’ont en fait qu’une seule utilité : servir de monnaie d’échange pour amener tous les États qui en sont dotés à désarmer, afin de prévenir l’apocalypse et d’instaurer un monde pacifié, démilitarisé, dénucléarisé, décarboné, démocratique. Libre, juste et fraternel. Bref, vivable !
Élus et citoyens, à nous d’agir ensemble pour réaliser ce grand dessein !
Car tout peut arriver, le meilleur comme le pire, parfois même quand on s’y attend le moins. Alors, autant vouloir le meilleur et faire ce qu’il faut pour !
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Proposition de Loi référendaire
Formulaire de soutien à la Proposition de Loi référendaire
ouvert aux parlementaires et aux électeurs
à retourner rempli à contact@acdn.net
et à adresser pour signature par chaque citoyen ou citoyenne
aux députés et sénateurs de sa circonscription ou de son choix.
Sondage IFOP : Les Français et la participation de la France à l’abolition des armes nucléaires et radioactives