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Obama à Hiroshima : le début de la fin des armes nucléaires ?

Publié le 26 mai 2016

Communiqué de presse d’ACDN

L’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN) soutient et fait sien sans réserve le message envoyé au Président Obama, le 25 mai 2016 depuis Tokyo, par la Conférence mondiale contre les bombes A et H :

" Monsieur le Président,

" Il est important que vous soyez le premier président des Etats-Unis en exercice à rendre visite à Hiroshima lors de votre venue au Japon pour le sommet du G7.

" Comme vous l’avez dit à Prague, une seule explosion atomique, où qu’elle se produise dans le monde, aurait des conséquences catastrophiques.

" Nous espérons que vous saisirez cette occasion de prendre en considération les témoignages des hibakusha, victimes de la bombe atomique, et de mesurer les effets inhumains de la bombe. Nous vous appelons du fond du coeur à effectuer maintenant des pas en avant audacieux en direction d’un "monde sans armes nucléaires", y compris en particulier avec l’ouverture de négociations pour un traité d’interdiction et d’élimination complète des armes nucléaires. "

Ce vœu des hibakusha rejoint celui de la communauté internationale, tel que l’ont solidairement exprimé à Genève, début mai 2016, les représentants d’une large majorité d’Etats non-nucléaires et ceux de nombreuses ONG internationales, pendant la 2e session du Groupe de travail de l’ONU sur l’abolition des armes nucléaires.

C’est le même objectif que poursuivent les députés et sénateurs français dont le nombre ne cesse de croître, signataires d’une proposition de loi organisant un référendum d’initiative partagée (parlementaire et citoyenne) sur la question suivante :

"Voulez-vous que la France négocie et ratifie avec l’ensemble des Etats concernés un traité d’interdiction et d’élimination complète des armes nucléaires, sous un contrôle mutuel et international strict et efficace ?"

C’est enfin, selon un récent sondage de l’IFOP, la volonté de 3 Français sur 4.

Il est temps que la France s’implique dans ce mouvement et se conforme à ses engagements internationaux.

Il est temps aussi que la presse nationale et les médias français, conformément à leur devoir d’information, se fassent l’écho de cette volonté très largement partagée par la population, tant française que mondiale : "Nous voulons un monde sans armes nucléaires. Nous voulons leur abolition."