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Hiroshima, plus jamais ça ! Pour le 6 août, le maire d’Hiroshima écrit à la ville de Saintes

Publié le 4 août 2016

Communiqué, le 4 août 2016

Comme chaque année depuis 2001, l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN) organise avec la Ville de Saintes, ville membre du réseau mondial « Abolition 2000 » et de l’association internationale des « Maires pour la Paix » (qui regroupe plus de 7000 villes dans 160 pays), commémoreront le 6 et le 9 août les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki.

Le maire d’Hiroshima, M. Kazumi Matsui, leur a écrit :

« Le 6 Août 1945, une seule bombe atomique a transformé Hiroshima en une vaste plaine brûlée et des dizaines de milliers de victimes périrent dans les flammes. A la fin de l’année 1945, 140 000 êtres irremplaçables avaient disparu. Pour ceux qui survécurent, leurs vies grotesquement déformées, ce ne fut que souffrances physiques et morales, séquelles de la bombe, de la discrimination et des préjugés. Les armes nucléaires sont le mal absolu et le parfait modèle de l’inhumanité.

« Ce mal absolu perdure sous la forme de plus de 15 000 armes nucléaires disséminées à travers le monde, faisant ainsi peser une lourde menace quant à la survie de l’humanité. Aussi longtemps que de telles armes existeront, chacun de nous pourra devenir un hibakusha (un survivant des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki). »

M. Kazumi Matsui explique ensuite pourquoi il faut éliminer la totalité des armes nucléaires.

Son message sera lu pendant la cérémonie qui aura lieuau monument aux morts de Saintes, place du Palais de Justice, le 6 août 2016 à 10h 45.

On y entendra aussi le témoignage d’un hibakusha, des poèmes, des chansons, et l’appel de 75 parlementaires français (députés et sénateurs) qui proposent une loi organisant un référendum d’initiative partagée (parlementaire et citoyenne) sur la participation de la France à l’abolition des armes nucléaires.

L’abolition de ces instruments de crime contre l’humanité n’est pas seulement indispensable aux yeux de millions de personnes et des Nations unies elles-mêmes, elle est devenue possible, pour peu que les citoyens le veuillent. La cérémonie du 6 août à Saintes, en mémoire des victimes d’Hiroshima, et celle du 9 août (même lieu, même heure) en mémoire de celles de Nagasaki tirent la leçon du passé pour se tourner vers l’avenir : elles préparent un monde libéré du péril nucléaire, civil et militaire.