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Pour une Europe sans atomes


Publié le 3 juin 2014

L’Europe deviendra-t-elle un jour cette zone sans armes ni centrales nucléaires que nous appelons de nos voeux ? Les événements actuels - crise énergétique mondiale, crise ukrainienne, élections européennes du 25 mai... - ne semblent pas nous en rapprocher. Que pouvons-nous y faire ?


Sans doute faut-il, pour garder quelque espoir, tourner nos regards de l’horizon macroscopique vers un horizon rapproché, du sommet à la base, des sphères dirigeantes aux herbes folles du terrain militant ("grassroots", disent les anglais...), et du futur lointain au présent immédiat.

Le 13 juin prochain, à l’Assemblée Nationale, les Amis de la revue "Passages" tiendront un colloque sur le thème : "VERS UN NUCLEAIRE ATTRACTF ET DURABLE DANS LA COMPETITION MONDIALE"... A guichets fermés : "Toute personne ne s’étant pas inscrite au préalable ne pourra pénétrer dans l’Assemblée Nationale. A l’entrée, il vous sera demandé une pièce d’identité afin de vérifier votre inscription et pour des raisons de sécurité." Il rassemblera évidemment le gratin de la nucléocratie française et sera conclu par l’inévitable Christian Bataille, député socialiste du Nord et fleuron du système français.

Tout cela avec le soutien officiel du ministère des Affaires étrangères. Mais oui, vous avez bien lu. Le ministère des Affaires étrangères soutient UN NUCLEAIRE ATTRACTF ET DURABLE. Normal. Le gouvernement transite vers la transition énergétique, c’est officiel. C’est sa façon à lui de transiter. A chacun son transit. N’est-ce pas pour ça que vous avez (peut-être) voté François Hollande, le triple C en 2012 ?

Si ce n’est pas le cas, eh bien, relisez cet autre article. Il remonte à novembre 2011, autant dire Mathusalem, mais vous comprendrez par qui et comment les électeurs écolos de François Hollande se sont fait... rouler dans la farine.

Le lendemain de ce raout parisien, soit le 14 juin 2014, se produiront, entre autres, trois événements simultanés beaucoup plus modestes, et bien entendu dépourvus de tout soutien officiel. Pas forcément inutiles, pourtant.

Ce jour-là verra l’inauguration à Béganne (Pays de Redon, Morbihan) du premier parc éolien citoyen de France. Après dix ans de difficiles démarches et d’obstacles surmontés, quatre éoliennes financées par des citoyens vont produire de l’énergie renouvelable, alternative au nucléaire. Elles montreront la voie : agir en citoyens, en consommateurs, en producteurs, pour sortir concrètement de l’ère nucléaire tout en luttant contre la détérioration du climat.

Le même jour, à Paris, une dizaine au moins de groupes membres du Réseau "Sortir du nucléaire" se réuniront pour appeler à un Congrès dont l’objectif serait de réunifier le mouvement antinucléaire français, actuellement éclaté.

Le 14 juin encore, l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire tiendra à Saintes son Assemblée générale ordinaire et extraordinaire. Qu’est-ce donc qu’ACDN ? A quoi cette petite ONG peut-elle bien servir ? Que veulent ses adhérents ?

Partie prenante du mouvement antinucléaire français, ACDN refuse de le voir enfermé dans un ghetto, souhaite qu’il s’ouvre à l’extérieur, qu’il sache enfin s’unir dans toute sa diversité et qu’il tienne un Congrès fédérateur, suffisamment ouvert et convivial pour attirer et accueillir toutes ses composantes. Si cette perspective se confirme après la réunion parisienne des groupes antinucléaires, ACDN y prendra toute sa part.

Depuis sa fondation en mai 1996, l’association poursuit sans relâche son combat pour un monde sans armes nucléaires ni autres armes de destruction massive (c’est-à-dire de massacre). Depuis l’AG extraordinaire d’octobre 2001 qui m’avait mandaté pour défendre la sortie du nucléaire militaire et civil dans la campagne présidentielle de 2002, c’est un monde débarrassé de toutes ses armes et de toutes ses centrales nucléaires que nous voulons à une date aussi rapprochée que possible : dès aujourd’hui si seulement c’était possible.

Nous refusons d’attendre une quelconque catastrophe nucléaire, qu’elle ait nom Hiroshima ou Fukushima, pour prendre trop tard la seule mesure qui l’éviterait : l’élimination totale des bombes et des centrales.

Comme les armes nucléaires, armes de terreur, d’anéantissement, de crime contre l’humanité, sont la clef de voûte d’un système violent régi par la méfiance, la menace, la volonté de dominer et la compétition morbide, nous avons fait de leur abolition notre objectif prioritaire. Nous y avons notamment contribué en organisant à Saintes les premières Journées du Désarmement Nucléaire (JDN, mai 2001), puis les 1e, 2e et 3e Rencontres Internationales pour le Désarmement nucléaire, biologique et chimique (2004, 2006, 2008) ou encore en accueillant et en organisant le passage en France de la Marche Mondiale pour la Paix et la Non Violence et de la Flamme d’Hiroshima, en novembre 2009. Nous avions déjà reçu à Saintes, en juillet 2004, la Mission d’Hiroshima pour la paix mondiale. Et organisé en 2003 le premier Colloque sur la sortie du nucléaire civil et militaire.

Pendant toutes ces années, nous avons à peu près tout tenté pour obtenir un changement de la politique nucléaire française, jusqu’à une grève de la faim pour un référendum, qui a duré 42 jours. En vain. C’est dire ! Nous avons aussi relayé en France et participé assidûment aux activités du Réseau international "Abolition 2000". De cet engagement international, le site bilingue d’ACDN témoigne. Longtemps unique en son genre, il a reçu à ce jour plus de 580 000 visites, dont environ 40 % sur ses pages anglophones. Le mérite de ces pages revient pour l’essentiel à un ami et adhérent néozélandais, excellent traducteur, qui vit aux antipodes.

Mais notre action, loin de se limiter à cet aspect négatif des choses, aspire à bâtir un autre monde, un monde où les hommes seront réconciliés entre eux comme avec la nature qui les héberge et les fait vivre. Un monde paisible, libre, juste, fraternel, écologique, respectueux de la vie. C’est ce que nous avons tenté de dessiner en provoquant, avec six autres organisations, la tenue à Saintes des Etats Généraux pour un Monde Vivable (octobre 2011) puis des Rencontres pour un Monde Vivable (octobre 2013). Nous sommes heureux et fiers d’avoir ainsi abouti à la rédaction collective et à l’adoption consensuelle des 7 chapitres et des 103 articles de la Charte pour un Monde Vivable.

ACDN est une association à but non lucratif définie par la loi de 1901, aux effectifs fort modestes et au compte en banque carrément dérisoire. A en juger par ces critères, elle ne pèse pas lourd. Mais doit-on s’y limiter ? A bien y regarder, au niveau international il y a au moins autant sinon plus de motifs d’espérer que de désespérer. Aussi, notre rôle n’aura pas été inutile si nous parvenons à convaincre nos partenaires du mouvement antinucléaire et abolitionniste français qu’il faut faire confiance à nos concitoyens pour renverser la politique française et, par exemple, s’unir pour obtenir et gagner un Référendum sur l’abolition historique des armes nucléaires (RAHAN).

Qu’on veuille bien me permettre de conclure sur une note personnelle. J’ai, au mois de mai, soufflé mes 70 bougies en même temps que les 18 bougies d’ACDN. Je souhaite continuer d’agir encore quelques années avec ACDN, mais je souhaite aussi que l’association puisse se passer un jour de moi pour mener à son terme notre obstiné combat. L’AG du 14 juin peut y contribuer. Merci d’avance à celles et ceux qui, partageant l’objectif et la philosophie de notre combat, voudront bien nous rejoindre ou nous apporter le soutien moral et militant qu’ils jugeront utile, à la mesure de leurs moyens et de leur disponibilité. Tout geste, toute parole, tout signe de sympathie, si modestes soient-ils, seront les bienvenus. C’est un rameur qui vous le dit.

Une France dans une Europe sans armes ni centrales nucléaires et dans un monde dénucléarisé, cela vaut bien quelque effort, ne pensez-vous pas ?

Pour ACDN,

Jean-Marie Matagne, président

contact@acdn.net


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